Appel à projet

REGARDS CROISES SUR LE MONDE
du lundi 2 au dimanche 8 novembre 2015 
Le Présidial à Quimperlé 29
(Semaine Internationale)
2e édition

Exposition de photographies proposée par l'association la Veduta sur le thème de l’Afrique du Nord. 

Pour l'édition 2015 de la semaine internationale, La Veduta propose à des photographes confirmés, de participer à une exposition collective dont le sujet commun est l'Afrique du Nord.
L'exposition sera présentée au Présidial à Quimperlé du 02 au 08 Novembre 2015.

Les dossiers de candidatures peuvent être envoyés à: lesvedutistes@gmail.com
Les pièces demandées sont:
Entre cinq et dix photographies (72 dpi, bord large 1080 px)
Un texte de présentation sur le sujet de l'exposition (lieu, conditions de réalisation, etc...)
Une biographie de l'auteur
Les formats des photographies
Le nombre de photographies sera déterminé en fonction du nombre de participants. 
Un droit de monstration sera attribué aux exposants.
Une adhésion à l'association La Veduta (10€) est demandée aux exposants

Il est naturellement possible de mettre en vente les oeuvres exposées, les prix figurants sur une fiche mise à disposition du public.

Un plus serait apporté à ce projet en faisant appel à des photographes de nationalités nord-africaines, témoins par leur regard, de la réalité artistique et documentaire de leurs pays respectifs. 
Pour les photographes résidant à l'étranger, les photographies peuvent être envoyées à notre adresse mail par exemple par https://www.wetransfer.com/ (300dpi format jusqu'au 30x40cm) et seront imprimées par nos soins.

Date limite de l'envoi des dossiers: 30 Septembre 2015

L'édition 2014 « … et encore voir le monde », à réuni les photographes suivants:

René Prigent "Pays de l'Est"
Henri Guillou "L'Inde et le livre"
Manu Magueresse "L'Inde, Madras"
Gwénola Haumont "La République Tchèque"
Chloé Seguin "Les Bretons de New York"
Jean-Loup Bernard "Brooklin"
Véronique Sézap "Le voyage intérieur"
Bob Nicol "Le Cap Vert"
Benoît Kuhn "Le Japon"

Bob NICOL
Président  de l'association « La Veduta »

















Maroc ©bobnicol

Hommage à Thersi

L'association des Amis de Michel Thersiquel, présidée par son proche quimperlois Marcel Le Lamer, organisera une grande expo. En 2015-2016 à Cheb, en République Tchèque.
Une grande exposition des œuvres du photographe de Bannalec sur les murs d'une galerie tchèque à l'aura européenne : c'est le nouveau projet de Marcel Le Lamer. Cet ancien prof de philo de Quimperlé, ami très proche de feu Michel Thersiquel, a été de toutes les aventures aux côtés de celui affectueusement surnommé « Thersi ». Jusqu'à devenir le président de l'association de ses Amis, dont l'objectif est de numériser le fonds de plus de 70 000 clichés, au Port-Musée de Douarnenez.
©Yvon Boëlle







© Michel Thersiquel / L'OZ Production

Le célèbre photographe breton, Michel Thersiquel est décédé le 15 mars 2007 à l'age de 63 ans à l'hôpital de Concarneau. Ses obsèques ont eu lieu le samedi 17 mars dans sa ville natale à Bannalec.
Michel Thersiquel a photographié la Bretagne pendant près de 30 ans.
Aujourd'hui, la Bretagne, la Photo, ont perdu l'un des plus talentueux photographes français.

BIOGRAPHIE
Michel THERSIQUEL (1944 - 2007). Après un détour de plusieurs années par Pont-Aven où ses portraits réalisés en studio l'ont rendu célèbre, il a vécu à Bannalec. Il s'est imposé depuis dans le domaine du reportage en Bretagne, inventoriant toutes les facettes du pays de façon profondément personnelle. Son parcours est aussi jalonné de multiples expositions, tant en France qu'à l'étranger.
L'expression est souvent teintée d'ironie, vaguement attendrie. On n'hésitera pas à la revendiquer, tant elle convient à la démarche de Michel Thersiquel, cette espèce de rôdeur magnifique qui connaît le pays comme sa poche, qui sait y capter, bien au-delà des apparences, des images d'une vérité absolue. Vérité qui saute aux yeux à travers ses reportages, réalisés dans les années 1975-1985 : femmes du Pays bigouden, monde des bateaux et des pêcheurs de Douarnenez qui l'ont entraîné jusqu'au large de l'Ecosse, exploration de cet autre pays joyeux et bien trop méconnu qu'est le Mené. A chaque fois, on se demande comment tant de connivence a pu naître entre le photographe et ceux qu'il rencontre : c'est le secret de Michel Thersiquel.



"Eye from the street"




« Eye from the street » / Bretagne, Senegal, Tchéquie. 

Petit historique du projet… 
Postface de Véronique Sezap  

(Ce projet vient d´un création similaire nommé Xposse, destiné à des jeunes de 10 ans à 15 ans, créer en 2002 à Newcastle en Angleterre)

Depuis 2009, à l’initiative de Zbynek Illek de la Galerie 4 à Cheb en République Tchèque, six structures de trois pays différents, œuvrant dans le secteur social et culturel se sont concertées et ont distribué des appareils photos jetables à des jeunes de conditions sociales et économiques différentes, souvent difficiles et précaires.
Etant donné la simplicité d’utilisation de ces appareils, aucune consigne technique ou thématique n’a été imposée. La quasi totalité des appareils fut retournée aux référents et la majeure partie de ces photos était de qualité. 
Cinq expositions ont d’ors et déjà été concrétisées dont quatre dans le cadre et avec le soutien de « Kaléidoscope, initiatives jeunes en Finistère » Nommé « Eye from the street » (l’Oeil de la rue), ce projet suscita très rapidement l’enthousiasme des participants (structures accompagnatrices et jeunes), enthousiasme qui ne fut pas démenti lors du développement des pellicules. 

Ces images, saisies dans le vif du réel nous donnent à voir. Données en partage, elles nous révèlent et nous proposent, à travers toutes ces « choses vues », un aperçu du monde, une certaine idée de leur monde, de manière spontanée, quelques confidences comme un témoignage en toute franchise. 
Cette émotion, ces expressions, riche de significations, demandait juste à être mise en valeur, pour faire sens. Et aussi pour valoriser leurs regards et pour susciter la curiosité, l’étonnement ou le questionnement du public. Mais, les expositions, qui contribuent à cette mise en valeur, ont deux inconvénients majeurs : leurs caractères éphémères et leurs difficultés de circulation. 
C’est pour cela que l’édition d’un livre est apparue indispensable, laissant ainsi une trace de ces regards et permettant à chacun de prendre le temps de voir. Marcel Le Lamer a apporté une réflexion précieuse, de philosophe et de grand amateur et grand connaisseur en matière de photographie... 
Pour faciliter la circulation de ce livre, nous avons choisi de traduire les textes en tchèque et d’ajouter quelques notes en wolof, langues des deux pays participants. Le livre est réalisé par l’association Mona Kerloff. Des liens artistiques (et amicaux) entre Cheb et Quimperlé… 

En 1989, Zbynek Illek vient à Lorient (Finistère) (Lorient est jumelée avec une ville de Tchéquie) et propose une exposition à la galerie Le Lieu, galerie qui se consacre exclusivement à la photographie. La photographie est déjà bien inscrite dans le paysage de Lorient et de Quimperlé, avec dès 1975 le groupe Sellit (à l’origine de la galerie Le Lieu). J. Streit est alors exposé au lycée-galerie de Kerneuzec à Quimperlé, partenaire de la galerie Le Lieu. 
Dès lors, des liens créatifs et amicaux s’établissent et des photographes « bretons » sont invités à exposer en Tchéquie. En 2000, sous l’impulsion de ces échanges, l’association La Veduta est créée à Quimperlé. 
Depuis, des échanges de photographes sont organisés régulièrement, sous forme de résidence d’artistes et d'expositions, entre Cheb et Quimperlé. De l’ouverture du projet sur d'autres pays Lors d'un séjour de Zbynek Illek à Quimperlé, il propose "Eye from the Street" à l'association.

Nous aimerions de plus que cette exposition soit itinérante.


Présentations... 
... Les participants et les structures 

Jeunes des rues et la Galerie 4 à Cheb (Tchéquie) 
contact : Zbynek Illek à Cheb 
nombres d'appareils photo : 200 ( 56 non rendus) 

Jeunes mineurs du Centre pénitencier de Plœmeur 
Quartier mineur (fermé depuis juin 2010) 
contact : Arno Taeron, intervenant extérieur 
nombres d'appareils photo : 5 

Gens du voyage et le CCAS de Quimper 
contact : Jacques Pouliquen, référent 
nombres d'appareils photo : 10 

Jeunes de Quimperlé (groupe du PIJ) et l’association Magie de l'Image à Quimperlé 
contact : Véronique Sezap 
nombres d'appareils photo : 5 

Jeunes de Bannalec et l'Espace Jeune 
contact : Mairie de Bannalec – Laurent Le Ny 
nombres d'appareils photo : 10 

Jeunes de Pikine (Sénégal) et l'association Bannalec-Sénégal /Solidarité-Jeunes 
contact :Katia DERENNE / Maguye SOW 
nombres d'appareils photo : 35

















... Et les principaux acteurs du projet 

Galerie 4 Galerie de photographie la plus ancienne et la plus connue en République Tchèque. Conserve un fond documentaire de photographes de réputation internationale. Directeur et initiateur du projet : Zbynek Illek. 

Arnaud Taeron Artiste peintre – enseignant – intervenant auprès de la prison de Plœmeur – adjoint à la culture à Bannalec (29) 

Véronique Sezap Photographe, artiste plasticienne – membre du collectif de photographe de La Veduta - Fondatrice et présidente de l’association « Mona Kerloff » 

Association Mona Kerloff Crée en 2006, dans le but de promouvoir l’art contemporain sous toutes ses formes Principales actions : édition, expositions, création d’événementiels 

Marcel Le Lamer A enseigné la philosophie au lycée de Kerneuzec à Quimperlé (29) – fondateur du « lycée-galerie » de Kerneuzec – fondateur du « Novembre en Photo » à Quimperlé (29) – Co-fondateur de la galerie de photographie contemporaine « Le Lieu » à Lorient (56) – a écrit de nombreux textes pour des photographes dont Michel Thersiquel – a écrit les textes pour le catalogue de « L’art à la pointe 2011 » expositions d’art contemporain. 

Association La Veduta Créée en 2000, sous l’impulsion des échanges créatifs entre la Galerie 4 et Quimperlé, l'association est un collectif de photographes, dont le siège est à Quimperlé. (Présidente lors de la création : Sylvie Corroler, puis, Michèle Lescoat. Président actuel : Bob Nicol) La Veduta tire son nom de la renaissance italienne. Signe d’ouverture, vers la vie, le mouvement, il qualifie très bien les buts de l’association : ouverture et confrontation des regards, en particulier dans le domaine de l’inter-culturalité. 
Nous les remercions tous ! 

Tout ce projet n’aurait pu être réalisé sans les soutiens financiers du Conseil Général du Finistère, de la Cocopaq (Communauté de communes du pays de Quimperlé) et de la ville de Quimperlé. Nous les en remercions.






« Eyes from the street », le livre. Éditions Mona Kerloff, 56 pages, 18 €.



"et encore voir le monde..." 2014



Exposition « … et encore voir le monde » 
Semaine internationale du 22 au 29 Septembre 2014
Le Présidial. Quimperlé

















avec: 
René Prigent "Reflets"
Henri Guillou "L'Inde et le livre"
Manu Magueresse "L'Inde, Madras"
Gwénola Haumont "La République Tchèque"
Chloé Seguin "Les Bretons de New York"
Jean-Loup Bernard "Brooklin"
Véronique Sézap "Le voyage intérieur"
Bob Nicol "Le Cap Vert"
Benoît Kuhn "Le Japon"




















Expo de Gwenc'hlan Broudic à Cheb

Ancien élève de l'école des Beaux-Arts, assistant de conservation du patrimoine au musée de la Compagnie des Indes, Gwenc'hlan Broudic a aussi son jardin personnel, qu'il dévoile à la Galerie G4 à Cheb, en République Tchèque, jusqu'au début septembre.

Il s'agit de photo, loin des clichés. Des cadrages précis, un soin particulier de la composition, mais aussi la mise en valeur des couleurs. Pas question de flou chez lui, mais une restitution de la réalité. Ce travail a été mené à l'occasion d'un workshop à Cheb. « Peut-être peut-on y déceler une certaine douceur issue de la Bohême mais également quelques noirceurs de l'histoire tchèque. »

Il aborde l'abstraction architecturale. « Leur beauté parsème les villes. Des lignes se dessinent, structurent et construisent une image. Un bref regard ne suffit pas à percer leur secret. » Le photographe joue sur les contrastes. « L'obscurité permet de révéler un monde étrange où les paysages paraissent surréalistes. »

Gwen Broudic ose aussi des mises en scènes « inspirées de l'histoire de l'art et de contes populaires ». Des « images proches de certaines peintures. Ce sont des tableaux photographiques. Ces mises en scènes interrogent le temps, la vanité et la mort, ou bien le rapport au sacré, des thématiques récurrentes dans l'histoire de l'art. »

Voici une ancienne fabrique laissée à l'abandon qui « s'éteint doucement au coeur de la ville. Personne ou presque n'y pénètre plus. Cet espace subsiste et autour de lui la cité change... »

TR3

Clin d'œil à Tristan, notre cher disparu qui, un temps, a partagé notre aventure graphique et sonore.





« Les deux Finistère »

Dans notre vaste monde, chacun sait qu'il existe de nombreux Finistère...
Ainsi la Bretagne, cette péninsule verte et bleue qui, comme un immense vaisseau, s'élance dans l'océan dispose de son Finistère, peut-être le plus vaste. Celui qui barre l'atlantique de ses falaises, de ses îles, de ses caps et de son granit indomptable.
Le Finistère, cette parcelle de Bretagne, de cette terre d'orgueil et dont, pour être plus précis le nom se décline en Finistère, Finis Terrae et Penn Ar Bed: le bout du monde, le vrai bout du monde qui, au-delà de son océan, défie les Amériques.
Et pourtant, il n'y a pas que des Finis Terrae liés à ce rapport Terre-Mer. En effet, l'exposition du Présidial a l'originalité de présenter un autre Finistère: le plateau de Bohême.
Celui-ci s'inscrit dans un autre rapport étonnant mais bien réel: Terre-Terres car la Bohème, faut-il le signaler, est un espace, certes au cœur de l'Europe et vrai cœur de l'Europe, mais qui, comme une proue, s'élance vers un autre monde, celui des terres Germaniques.
A distinguer fortement des terres Slaves dont la Bohême constitue l'espace ultime.
Mais, au-delà des ces différences liées beaucoup à la langue, il y a aussi la géographie.
En effet, le plateau de Bohême est cerné, presque enserré au Nord par les Monts Métallifères et au Sud justement nommés Monts de Bohême ou Forêts de Bohême.
C'est donc, à cet égard, par des limites géographiques bien précises, une péninsule, une péninsule terrienne, un Finistère.
Mais il ne faut pas non plus oublier l'histoire. Car si le Finistère breton est parfois lui-même cerné par une mer terriblement rageuse, il y a une autre limite autrement plus terrible qui cernait cette avancée du monde de l'Est, la Bohême : le rideau de fer.
EXIT !
Et c'est l'occasion de rapprocher maintenant deux mondes trop longtemps et trop injustement séparés.
Cette rencontre « Les deux Finistère » même modestement mais d'une façon concrète et sensible à travers l'image, s'inscrit dans cette exigence ou plutôt dans cet enthousiasme créatif qui rapproche les hommes et porte nôtre avenir.
… Une alliance d'un moment, mais une alliance qui peut-être aussi sous d'autres formes, est appelée à devenir durable : celle d'un Finistère de mer, ici en Bretagne et celle d'un Finistère de Terre, là-bas, en Bohême...

Jacques Lescoat
Géographe














Installation

Installation de l'expo "Les deux Finistère" au Présidial à Quimperlé.



























©bobnicol